Joannès Francisque Desroches est passé par l’école des Beaux-Arts de Lyon, où il a été l’élève de Louis Bardey, le mari de Jeanne Bardey, l’artiste lyonnaise amie de Rodin, et où  il cumule les prix. Il est de la génération de Venance Curnier,  des "Ziniar" Jacques Laplace et Emile Didier, dont il est condisciple. Il sert comme auxiliaire pendant la grande guerre.

Après ses études, il entre comme dessinateur chez Madier et Guillermin (1909).

Il se marie en 1924 avec une élève des Beaux-Arts Colette  Bonneton, dont il aura deux enfants.

Il travaille ensuite pour les Publications Pierre Argence (qui édite les revues Soieries de Lyon et Ganterie) en qualité de directeur artistique (voir « Les Annales politiques et littéraires » daté du 7 mars).

Il expose au salon d’Automne de Lyon en 1913 sous le nom de Johannès Francisque Desroches, puis en 1917, 1921, en 1925.

On trouve une gravure de lui dans un petit album de 12 bois  intitulé  Montaiguët, (avec épreuves sur Vidalon ancien)  pour une exposition de mars 1927 à la galerie Maire-Pourceaux, de Lyon.  Avec  Philippe Burnot, Paul Janin, Léon Schulz, autrement dit ceux  qui alors illustrent le bois gravé lyonnais. 

Il illustre de culs de lampe et d'une vignette en couleurs, un petit livre d'André Gide, Dindiki,  publié par La lampe d'Aladin à Liège, mais imprimé à Lyon chez Audin, et conservé par le Musée d'Uzès.

Puis son nom disparait des listes des salons. On ne le trouve pas dans celles du Salon du Sud-Est. Il est devenu  professeur à l'Ecole des Beaux-Arts à partir de 1913 jusqu'en 1948.

On sait qu'il y a d'autres bois gravés que ceux que nous présentons ci-dessous.

Sources

La construction lyonnaise, 1903 à 1909, Biblio. municipale de Lyon.

Dominique Dumas, Liste nominative des élèves de l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, Les Archives municipales de Lyon, 2210W/12- 25.