Fonville Horace

(Lyon 1832- Montagnat Ain 1914)

 

Les données biographiques sont assez lacunaires.

Né le 9 mars 1832 à Lyon (Rhône), il est l’élève de son père ( Victor Nicolas Fonville, 1805-1856, artiste peintre et lithographe qui avait épousé la fille de l’imprimeur Brunet, lithographe à Lyon depuis les années 1820 et assuré la direction de l’imprimerie à partir de 1840 environ) et de l’école des Beaux-Arts de lyon (1847-1848). 

Il a exposé à Lyon à partir de 1852 et à Paris en 1869.

Il s’établit successivement à Paris, puis à Oyonnax, dans l'Ain, où il dirige une école de dessin industriel. 

Il est nommé professeur de dessin aux lycées de Bourg en Bresse, puis de Lyon, en 1881 jusqu’en 1896, et se fixe à Montagnat (Ain) « pour peindre sur nature » selon Benezit.

Le 11 et 12 décembre 1876, Horace Fonville vend aux enchères quinze eaux-fortes et soixante-cinq tableaux pour acheter une maison, selon une lettre de don ami, Joséphin Soulary, poète lyonnais, qui l’encourage à effectuer cette vente importante et lui adresse une lettre  dans laquelle il détaille ses divers tableaux. 

 

Plusieurs indices laissent penser à une reconnaissance modeste et tardive de cet artiste. Le musée des Beaux-Arts de Lyon lui achète seulement en 1911 un Paysage au déclin du jour, daté de 1910. Il obtient en 1903 un diplôme d’honneur au Salon de Lyon pour un grand tableau, Dans les montagnes de L’Estaque, aux Martigues, que la presse encense  : «  Le panneau de M. Horace Fonville s’impose à l’attention moins par sa grandeur que par la hardiesse de son exécution. Un sentier tracé dans le roc, avec des revers de belle verdure herbeuse et fraîche; un point c’est tout. Mais, où il faut louer l’artiste sans restriction c’est de nous laisser entrevoir ce coin de montagne dans une perspective très étudiée et dans une atmosphère toute imprégnée du soleil de Midi » (in Le passe-temps, 5 avril 1903).

Hardouin-Fugier affirme, dans sa notice "Fonville Victor-Nicolas" de Peintres paysagistes, que « Horace hérite d’un talent comparable (à celui de son père) qui n’évite pas toujours la facilité ». 

 

Aujourd’hui, il fait partie intégrante des artistes de l’Ain, présents à Brou, ou au Musée Chintreuil.

H. Fonville a gravé au moins une soixantaine d’eaux fortes, dont un album de dix planches édité par Cadart vers 1886, qu’il faudrait reconstituer et un album de quarante planches sur sa ville d’adoption publié dans De-ci, de là dans Bourg-en-Bresse (1880-1881).

 

 

 

 

Bibliographie

Wikipedia

Dictionnaire Benezit.

Gérald Schurr, in Les Petits Maîtres de la peinture, 1820 1920, Les Editions de l'Amateur, t. V, Paris, 1981.

E. Hardouin-Fugier, Peintres paysagistes, MBA 1984.