Rhône estampes

Antoine Guindrand, 1801-1843

D'une famille lyonnaise de négociants, Guidrand s'est d'abord établi à Paris, où il fréquente Michallon, lauréat du prix de Rome de paysage historique.

Il commence à exposer  vers 1823, notamment à la Société des Amis des arts de Lyon, et dans les Salons lyonnais en 1826 et 1827.

Comme beaucoup à l'époque, il séjourne en Italie (1828), en compagnie d'autres peintres, notamment Gleyre et Cornu, et il y rencontre Corot ; puis de retour à Lyon, il ouvre un atelier dans lequel il forme d'autres peintres, notamment Leymarie.

Il expose jusqu'à 1840 à Lyon et à Paris.

Par la suite, sa carrière s'interrompt : Guindrand, atteint de folie, est interné à l'hospice de l'Antiquaille en 1842.

 

Il laisse une oeuvre lithographique importante, selon E. Hardouin-Fougier.

Il a participé à un recueil, intitulé Essais lithographiques, paru en 1823 (contenant des paysages, des portraits de divers artistes lyonnais dont Chevignard, Grangé, Lavandon, Morand) (in Amsler und Ruthard, Catalogue de la Collection de la fin du Professeur Dr. Hofrat, vente du 18-20 mai 1922)

Il a publié des illustrations dans des albums comme Le Voyage à Lyon, et peut-être des estampes isolées.

Il a lithographié d'après Coignet (Vue prise à Salerne, Vue prise à Subiaco, in Vues pittoresques de l'Italie, dessinées d'après nature par M. Coignet).

 

Bibliog. : Audin et Vial, Dictionnaire des artistes et ouvriers d'art lyonnais.

E. Hardouin Fougier, notice Guindrand, in Catalogue de l'exposition Paysagistes lyonnais, MBA, 1984.