D'origine lyonnaise,  fils de négociant, Leymarie entre aux Beaux-Arts en 1826, en est renvoyé en 1828 pour avoir caricaturé un professeur, et devient élève de Guindrand qui a ouvert un atelier.

Il expose aux Salons de Lyon dès 1831 jusqu'à 1843. 

En possession de l'héritage paternel, il se dispense de travailler pour la fabrique, et, malheureusement malade, il se retire à Saint-Rambert en Bugey (1834). C'est là qu'il commence à écrire et à dessiner les gravures de Lyon ancien et moderne et des autres albums qui vont assurer sa célébrité. Il exécute plusieurs voyages en Europe (Belgique, Angleterre, Ecosse) et dans le midi de la France.

Il collabore à la Revue du Lyonnais, ce qui lui vaut le titre d'Inspecteur des monuments historiques.

Son oeuvre lithographié : l'article nécrologique de Boitel, dans la Revue du Lyonnais, présente une ébauche de catalogue des lithographies parues dans les différents albums auxquels Leymarie a collaboré (Album du Lyonnais, Lyon ancien et moderne, Album de Saône et Loire, Album de l'Ain…)

On peut mentionner, en dehors de ces planches d'illustration, les "huit grandes estampes in-4" dont parle Boitel, "tirées à 25 exemplaires, destinés à ses amis ". Ces planches ont été faites après les premiers travaux qu'il entreprit en ce genre pour Lyon ancien et moderne ; elles montrent les rapides progrès de leur auteur dans cette voie nouvelle", ajoute Boitel dont on peut supposer qu'il était assez bien informé sur les travaux de son ancien collaborateur.

Il donne, partiellement la liste de ces estampes : 

1 : Un moulin pris à Tenay.

2, 3, 6 : Paysages du Bugey.

4 : Une vue du Rhin.

8 : « Le pittoresque torrent qui court au pied de sa demeure, dont on voit surgir le faite à travers le feuillage ».

Bibliog. : Boitel, article nécrologique sur Leymarie, in Revue du Lyonnais, tome 21, 1845 (lire en ligne)