Louis-Claude Paviot, 1872-1943

Louis Paviot est aujourd'hui un peintre graveur négligé. Son art est peu inventif mais fidèle à la leçon impressionniste. Il mériterait une place dans la galaxie post-impressionniste lyonnaise.

Originaire de Lhuis, dans l'Ain, Paviot aurait été élève de l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon,  puis pensionnaire à l'Académie Julian en 1895, où il est l'élève de J.P Laurens et Doucet. 

Il semble avoir fait carrière à Paris, exposant notamment chez Berthe Weill, de 1905 à 1924 au moins, plus qu'à Lyon. Il a exposé dès 1896 au salon des Indépendants, mais aussi au salon de la Société lyonnaise des Beaux-Arts de 1895 à 1901. 

Au début du siècle, la critique le place parmi les artistes en vue. Ainsi, dans de compte rendu du salon des Indépendants de la même année, dans Le journal, G. Geffroy place Paviot parmi les  héritiers de Monet et Cézanne, en compagnie de Bonnard, Vuillard, A. André, Camoin et Valtat. Dans les Cahiers d'Art et de Littérature de mai 1905, le compte-rendu du salon des Indépendants de J. Holl parle de lui comme  "d'un réaliste coloré".

En 1907, il participe à l’aventure du Salon d’automne de Lyon avec Eugène Brouillard et Jacques Martin jusqu’en 1918. Régulièrement, dans les années 20 et 30, il se trouve à la SLBA, ou au Salon d’automne.  Il est admis au Salon du Sud-Est de 1934 à 1940. 

Le musée des Beaux-Arts possède deux toiles de Louis Paviot, La toilette, 1906,  et Maisons sous la neige, 1902.

Il est peintre de paysages, mais aussi de fleurs. 

 

L'étendue de son oeuvre gravé est inconnue. Nous n'avons rencontré pour l'instant que deux  eaux-fortes.

 

Source : A. Vollerin, L’Age d’or de la peinture lyonnaise, Lyon 1807-1920.

BNF.