Georges-Albert Tresch, 1881-1948

Né à Delle (Territoire de Belfort) le 5 août 1881, G.-A. Tresch, après des études au lycée qui le conduisent jusqu'au baccalauréat, a mené, parallèlement à son activité artistique, une carrière de militaire (Saint-Cyr 1900-1904). Durant la guerre de 14-18, le hasard le fera le capitaine du philosophe Alain qui évoque dans ses souvenirs le personnage de Tresch.

Et le goût pour le travail d'artiste s'est manifesté très tôt, avant guerre même. Une affectation à Lyon (1900-1910) le met en contact avec le peintre Bonnardel avec lequel il perfectionne sa pratique picturale. On note aussi une participation au salon d'Automne de Paris en 1913.

 

Après guerre, il est de nouveau affecté à Lyon, où il reste jusqu'en 1935. Il fait partie de ces jeunes peintres sensibles à la modernité, tenté un moment, notamment dans son dessin, par le cubisme,  et il participe au groupe Ziniar, comptant parmi les fondateurs du salon du Sud-Est.

Sa reconnaissance, alors, est manifeste puisqu'on le voit exposer en compagnie de Combet-Descombes à la galerie des Archers en 1923.

En 1925, la Revue des Beaux-Arts remarque son exposition dans son atelier de la Boucle, et le critique Désiré Franc note que " C'est dans les dessins de nus à la sanguine que son talent paraît être le mieux à l'aise ", ce qui, aujourd'hui, mérite d'être reconsidéré.

En 1935, il s'installe à Briançon tout en occupant un pied-à-terre à Aix-en-Provence. C'est à Aix qu'il termine son existence, occupé à défendre et promouvoir les artistes provençaux.

A Paris, il expose au Salon des Indépendants, et à Lyon,  au salon d'Automne, et à celui du Sud-Est. Le Musée des Beaux Arts de  Lyon et le musée de Bagnols-sur-Cèze, en raison de sa proximité avec Albert André, possèdent des oeuvres.

  

Son oeuvre graphique semble assez conséquent, et intéressant, mais on ne dispose pas de catalogue raisonné.

 

Biblio : Bénezit.

Alain, Histoire de mes pensées.

A. Vollerin, Georges Albert Tresch, La randonnée cézannienne, Mémoires des Arts, 2003